
Les propos du prévenu, un agent de sécurité de 37 ans, avaient suscité une vague d'indignation et de réprobation, déclenchant ce qui était devenu "l'affaire Ouaddou". Le secrétaire d'Etat aux Sports, Bernard Laporte, s'était déplacé dans le Nord pour s'entretenir avec le défenseur valenciennois à son domicile. La garde des Sceaux, Rachida Dati, avait rappelé avoir "donné des instructions claires à tous les parquets" pour que ce type d'infraction soit réprimé.
Le 16 février, excédé par des propos racistes, Abdeslam Ouaddou était monté dans une tribune du stade Saint-Symphorien, à la mi-temps du match Metz-Valenciennes, pour s'expliquer avec leur auteur, C. H., qui avait ensuite été remis aux forces de l'ordre. La capitaine de Valenciennes, qui a dit avoir prévenu l'arbitre de ces insultes durant le match, ce que ce dernier a nié, avait, de son côté, reçu un avertissement pour son comportement. Après trente-six heures de garde à vue, C. H. avait été remis en liberté sous contrôle judiciaire. Le préfet de Moselle l'avait interdit de stade pour trois mois. Poursuivi par Abdeslam Ouaddou et le FC Metz, cet homme que le journal L'Equipe a présenté dans son édition de dimanche comme le "symbole (...) banal du racisme ordinaire" doit également faire face aux plaintes de la Ligue de football professionnel (LFP), de la Fédération française (FFF) et de SOS Racisme. Le prévenu a été décrit par son père comme quelqu'un d'"un peu retardé", habituellement "très timide", dans les colonnes du quotidien régional Le Républicain lorrain.
Source : AFP
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