Le Conseil de l'Europe se penche sur une proposition qui considère la censure sur Internet comme barrière au commerce. Le Maroc est concerné, avec la Tunisie et l'Arabie Saoudite.Sale temps pour les censeurs sur Internet parmi les pays partenaires de l'Europe. Le Parlement européen vient de donner le feu vert à la proposition d'un parti néerlandais pour considérer la censure des contenus en ligne en tant que «barrière au commerce» et agir en conséquence. Il y a quelques jours, la proposition du «Parti du peuple pour la liberté et la démocratie» a fait un carton en recueillant 571 voix pour, et seulement 38 contre. Pour Julien Maaten, député de ce parti à l'origine de ladite proposition, il s'agit là d'une mesure «inhabituelle», mais qui aura le mérite de fournir des «moyens efficaces» pour promouvoir la liberté en ligne. Cette proposition stigmatise l'installation de firewalls, ou tout autre moyen, pour filtrer ou bloquer l'accès, via Internet, à des contenus jugés non compatibles avec les options politiques, voire religieuses, des «régimes totalitaires». La Chine, l'un des grands ennemis d'Internet selon le classement établi par Reporters sans frontières (RSF), pourrait être le premier pays à supporter les conséquences d'une telle proposition si toutefois cette dernière est adoptée par le Conseil de l'Europe Car, concrètement, il sera d'abord fait mention de la censure sur Internet lors de toutes les négociations commerciales et les pays de l'Europe seraient appelés à prendre des mesures strictes dans le sens d'une «pénalisation» du pays concerné. Et la Chine n'est pas le seul Etat à éventuellement faire les frais des répercussions de cette proposition. L'Arabie Saoudite est tout aussi concernée, mais aussi le Pakistan, la Turquie, la Tunisie et le Maroc. Et plus encore, en vertu de cette proposition, les opérateurs européens travaillant avec les pays partenaires de l'Europe devraient y réfléchir à deux fois avant d'aider ces Etats à filtrer ou censurer du contenu sur Internet. Les députés néerlandais du «Parti du peuple pour la liberté et la démocratie» assurent qu'il faut tout faire pour éviter que les opérateurs européens, Wanadoo, France Telecom ou Italia Telecom entre autres, soient partie prenante dans des pratiques de censure comme cela avait été reproché, précédemment et à maintes reprises, à des géants américains de l'envergure de Google ou Yahoo. Ce dernier a été sévèrement pris à partie par les Européens pour avoir, estiment-ils, facilité aux autorités chinoises le repérage des «dissidents subversifs» sur Internet avant de les mettre au frais pendant de longues années.Autre argument de base des députés néerlandais, la censure sur Internet, si elle fait l'affaire des pays liberticides, entrave dans les faits et directement le commerce en ligne, secteur promis à un meilleur avenir. Soumise au Conseil de l'Europe, cette proposition pourrait être adoptée par cette instance ou être amendée et renvoyée, de nouveau, devant les parlementaires européens. Le Maroc connaît déjà quelques «beaux» antécédents en la matière. Après «Google Earth», inaccessible pendant longtemps en 2006, c'est l'affaire Mourtada qui est venue faire déborder le vase. Le jeune ingénieur a écopé de trois ans. Il vient rejoindre la liste des victimes des régimes arabes : Zouhaïr Ya-hyaoui en Tunisie, Karim Ameer efl Egypte et Fouad Al Farhane en Arabie Saoudite.
source:Mohammed Boudarham/le Soir Echos
Le Maroc et l’Internet/l’Internet au Maroc/les marocaines et l’Internet/les pirates marocaines/l’utilisation d’Internet au Maroc
mercredi 2 avril 2008
L'activité physique réduit les risques de maladies et rallonge la vie
L'activité physique régulière, même d'intensité modérée, est excellente pour la santé, réduisant le risque de nombreuses pathologies et rallongeant donc la vie, selon une analyse menée sous l'égide de l'Inserm.
Pour cette "expertise collective" demandée en 2006 par le ministère des sports, l'Institut national de la santé et de la recherche médicale a demandé à une quinzaine d'experts -médecins, chercheurs, psychologues, sociologues, physiologues- d'étudier les données nationales et internationales disponibles. En est sorti un point en 812 pages sur les effets sur la santé de l'activité physique, présenté mardi à la presse. Selon les experts, seulement 47 à 63% des Français d'âge adulte pratiquent une activité physique -de la simple marche au sport de compétition- à un niveau favorable pour la santé. Les hommes en font plus que les femmes, les habitants des villes plus que ceux des campagnes, les diplômés plus que ceux qui ne le sont pas. Les plus aisés ont accès à des salles, ce qui entraîne une activité plus régulière. Et pourtant, les bienfaits pour la santé d'une activité physique sont indéniables : prévention ou traitement des maladies cardiovasculaires, prévention du diabète, outil thérapeutique performant pour la broncho-pneumopathie chronique osbtructive des fumeurs, prévention du cancer du colon ou du sein... Les personnes âgées y gagnent de la masse musculaire et osseuse. L'activité physique freine aussi le déclin cognitif, et elle préviendrait la maladie d'Alzheimer. Les études fixent des niveaux minimum : 30 mn cinq jours par semaine d'une activité physique modérée ou 20 mn trois fois par semaine d'une activité intense, et le double pour les jeunes. Une activité de renforcement musculaire est recommandée, ainsi que, pour les personnes âgées, des exercices d'équilibre. Dans sa dimension proprement sportive, l'activité physique présente quelques risques : les traumatismes bien sûr, de la tendinite aux fractures, et aussi l'addiction, notamment chez les adeptes du jogging ou du body building. Mais celle-ci ne concerne que 4% de ceux qui pratiquent un sport.
source : AFP
activité sportif/sort/sport au maroc/le role du sport/acruvité physique réguliere/sport mondial/la santé et le sport./
Pour cette "expertise collective" demandée en 2006 par le ministère des sports, l'Institut national de la santé et de la recherche médicale a demandé à une quinzaine d'experts -médecins, chercheurs, psychologues, sociologues, physiologues- d'étudier les données nationales et internationales disponibles. En est sorti un point en 812 pages sur les effets sur la santé de l'activité physique, présenté mardi à la presse. Selon les experts, seulement 47 à 63% des Français d'âge adulte pratiquent une activité physique -de la simple marche au sport de compétition- à un niveau favorable pour la santé. Les hommes en font plus que les femmes, les habitants des villes plus que ceux des campagnes, les diplômés plus que ceux qui ne le sont pas. Les plus aisés ont accès à des salles, ce qui entraîne une activité plus régulière. Et pourtant, les bienfaits pour la santé d'une activité physique sont indéniables : prévention ou traitement des maladies cardiovasculaires, prévention du diabète, outil thérapeutique performant pour la broncho-pneumopathie chronique osbtructive des fumeurs, prévention du cancer du colon ou du sein... Les personnes âgées y gagnent de la masse musculaire et osseuse. L'activité physique freine aussi le déclin cognitif, et elle préviendrait la maladie d'Alzheimer. Les études fixent des niveaux minimum : 30 mn cinq jours par semaine d'une activité physique modérée ou 20 mn trois fois par semaine d'une activité intense, et le double pour les jeunes. Une activité de renforcement musculaire est recommandée, ainsi que, pour les personnes âgées, des exercices d'équilibre. Dans sa dimension proprement sportive, l'activité physique présente quelques risques : les traumatismes bien sûr, de la tendinite aux fractures, et aussi l'addiction, notamment chez les adeptes du jogging ou du body building. Mais celle-ci ne concerne que 4% de ceux qui pratiquent un sport.
source : AFP
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Le film néerlandais anti-islam "Fitna" à nouveau en ligne sur LiveLeak
Le site internet britannique LiveLeak a remis en ligne lundi "Fitna", le film anti-islam du député néerlandais d'extrême-droite Geert Wilders, trois jours après l'en avoir retiré suite à des menaces contre son personnel."Depuis nous avons travaillé constamment pour améliorer la sécurité de notre personnel et de leurs familles (...) .
Nous ne succomberons pas à la pression visant à censurer des images légales et qui cadrent dans nos règlements", écrit le site d'échange de vidéos dans un message sur la page de "Fitna"."Fitna" a déjà été vu par plusieurs milliers d'internautes depuis jeudi soir, et ils est visible en partie ou en totalité sur de nombreux autres sites internet.Le film, dont le titre signifie en arabe division et conflit au sein de l'islam, a été mis en ligne le 28 mars. Il a été accueilli dans le calme aux Pays-Bas et à l'étranger, en dépit de quelques manifestations et de déclarations virulentes de plusieurs pays musulmans."Fitna" mélange des images violentes de terrorisme ou d'exécutions dans des pays musulmans avec des sourates du Coran.Cet amalgame a été dénoncé dès la parution du film par le Premier ministre néerlandais Jan Peter Balkenende, suivi par de nombreuses chancelleries occidentales.Même le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a condamné la diffusion du film, jugeant que rien ne "justifie un discours de haine ou l'incitation à la violence".
source :AFP
Nous ne succomberons pas à la pression visant à censurer des images légales et qui cadrent dans nos règlements", écrit le site d'échange de vidéos dans un message sur la page de "Fitna"."Fitna" a déjà été vu par plusieurs milliers d'internautes depuis jeudi soir, et ils est visible en partie ou en totalité sur de nombreux autres sites internet.Le film, dont le titre signifie en arabe division et conflit au sein de l'islam, a été mis en ligne le 28 mars. Il a été accueilli dans le calme aux Pays-Bas et à l'étranger, en dépit de quelques manifestations et de déclarations virulentes de plusieurs pays musulmans."Fitna" mélange des images violentes de terrorisme ou d'exécutions dans des pays musulmans avec des sourates du Coran.Cet amalgame a été dénoncé dès la parution du film par le Premier ministre néerlandais Jan Peter Balkenende, suivi par de nombreuses chancelleries occidentales.Même le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a condamné la diffusion du film, jugeant que rien ne "justifie un discours de haine ou l'incitation à la violence".
source :AFP
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